Création de la Banque:La Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) a été créée conformément à la résolution de la Sixième Conférence du Sommet Arabe, tenue à Alger, le 28 Novembre 1973. Elle a commencé ses activités en mars 1975. Son siège permanent est à Khartoum capitale de la République du Soudan. | | Définition:La BADEA est une institution financière, financée par les états membres de la Ligue des Etats Arabes (LEA) signataires de l’Accord portant création de la Banque le 18 Février 1974. C’est une institution internationale autonome dotée de la personnalité juridique et internationale pleine et entière, et de l’autonomie administrative et financière. Elle est régie par les dispositions de l’accord de création et par les principes du droit international.
La BADEA vise à contribuer au développement de la coopération économique, financière et technique arabo-africaine, concrétisant ainsi la solidarité arabo-africaine basée sur l’égalité et l’amitié. A cette fin, la Banque est chargée de : | Contribuer au financement du développement économique dans les pays africains, | | Encourager la participation des capitaux arabes dans le développement économique africain, | | Contribuer à la fourniture de l’assistance technique nécessaire au développement de l’Afrique. |
| | | Activités de Financement:Les projets financés par la BADEA ont une importance nationale pour les pays bénéficiaires et s’inscrivent dans le cadre de leurs plans de développement économique. Dans certains cas ces projets revêtent un caractère régional et profitent à plusieurs pays africains en même temps promouvant ainsi l’intégration économique entre ces mêmes pays.
La participation de la BADEA au financement de ces projets ne peut dépasser 60% du coût total du projet, avec un plafond fixé à 18 millions de dollars. Cette participation peut atteindre 90% du coût total des projets dont le coût ne dépasse pas 15 millions de dollars. La BADEA finance aussi des opérations d’assistance technique sous forme de dons non remboursables ; ainsi que celles relatives aux exportations arabes vers les pays africains bénéficiaires de l’aide de la Banque. | | |
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